Il y a les autres

Ceux qui te demandent, qui jugent. Pourquoi tu restes, pourquoi tu n aspires pas à une vie plus simple? 

Le propre de l'Humain dans toutes ses dimensions et plus particulièrement de la femme, est de persister quand on aime, et pour peu que l'on ait encore de jolis principes enregistrés, eh bien laisser tomber quelqu'un qu'on -soit disant- aime, ça ne se fait pas. 

Alors c'est à cette période intense en émotions que l'on s'aperçoit que le décalage est énorme entre la vie et soit. Parce que finalement on est plus vraiment soit, mais plutôt l'ombre de ce que l'on a pu être. Et peu le comprennent. Peu le cautionnent.

Alors il faut apprécier la solitude telle qu'elle se présente, parce que finalement on en a besoin de cette solitude, et pas des pseudos bons conseils que les bonnes âmes s'empressent de prodiguer.

Mais il y a aussi les autres croisés au détour des parloirs, (parfois des personnages clefs qui entrent aussi dans nos vies sans crier gare), qui observent d'un œil curieux, ou jaloux et parfois compatissant. Dans ces moments là, les gentils et les méchants se reconnaissent, et puis se confondent, parce que finalement, le poids à porter est le même pour tous, plus ou moins longtemps, selon la durée de la peine à purger.

Alors ces autres, il faut apprendre à les connaître, sans pour autant leur parler, juste en les effleurant du regard, en les écoutant pleurer ou sourire, détester ou apprécier certains personnels, juste pour toucher du doigt l'Humain à nu, juste pour comprendre qu'il ne change pas, mais qu'il s'adapte.